Polyèdre
Un polyèdre est une forme géométrique à trois dimensions ayant des faces planes qui se rencontrent le long d'arêtes droites.
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Un polyèdre est dit régulier si toutes ses faces sont des polygones réguliers de même type et si tous ses sommets sont de même degré.... (source : mathcurve)
- Le nombre total de faces d'un polyèdre est noté F..... Polyèdres réguliers illimités ou Eponges régulières : la définition des polyèdres réguliers impose la... (source : dma.ens)
- Chaque polyèdre est inscrit dans une sphère et circonscrit dans une autre.... Il se compose de 12 faces qui sont des pentagones réguliers.... (source : pagesperso-orange)


Un polyèdre est une forme géométrique à trois dimensions ayant des faces planes qui se rencontrent le long d'arêtes droites. Le mot polyèdre[1] provient du grec classique πολυεδρον, à partir de poly-, racine de πολυς, "beaucoup" + -edron, forme de εδρον, "base", "siège" ou "face".
Historique
Les polyèdres ont été étudiés formellement par les anciens Grecs, et continuent aujourd'hui à fasciner les étudiants, les mathématiciens et les artistes.
La définition ci-dessus peut sembler suffisamment claire pour la majorité d'entre nous, mais pas pour un mathématicien. Dans une remarque fréquemment citée mais rarement observée, Grünbaum (1994) nota que :
- «Le Péché Originel dans la théorie des polyèdres remonte à Euclide, puis à travers Kepler, Poinsot, Cauchy et énormément d'autres... [en cela] qu'à chaque étape... les auteurs ont échoué a définir ce que sont les'polyèdres'...»
Et depuis ce jour, il n'existe pas de définition universellement agréée sur ce qui fait que quelque chose est un polyèdre. La définition de polyèdre ne fait pas référence à la dimension de l'espace dans lequel il se trouve.
On peut néanmoins donner une définition utilisant le simplexe. Un polyèdre P de dimension p est la réunion d'un ensemble fini de simplexes Si de dimension tel que chacune des d-faces (
) d'un simplexe Si est un élément de P et tel que pour tout couple de simplexe Si, Sj l'intersection
est soit vide soit une (d-1) -face commune à Si et Sj.
Ainsi un simplexe représente un cas spécifique de polyèdre. Il est la réunion de ses d-faces et l'intersection de deux d-faces quelconques d'un simplexe est soit vide soit une face de dimension d − 1. Ainsi un triangle, qui est un 2-simplexe, est la réunion de segments et l'intersection de deux segments adjacents est un point qui est un sommet du triangle.
Nous pouvons au moins dire qu'un polyèdre est construit à partir de différentes sortes d'éléments ou d'entités, chacun associé avec un nombre différent de dimensions :
- 3 dimensions : le corps est limité par les faces, et correspond généralement au volume compris à l'intérieur.
- 2 dimensions : une face est limité par un circuit d'arête, et est généralement une région plane nommée un polygone. Les faces mises ensemble forment la surface polyédrique.
- 1 dimension : une arête joint un sommet à un autre et une face à une autre, et est généralement une droite d'une certaine sorte. Les arêtes mises ensemble forment le squelette polyédrique.
- 0 dimension : un sommet est un point de coin.
- -1 dimension : la nullité est une sorte de non-entité requise par les théories abstraites.
D'une façon plus générale en mathématiques et dans d'autres disciplines, le terme'polyèdre' est utilisé pour faire référence à une variété de constructions reliées, certaines géométriques et d'autres purement algébriques ou abstraites.
En particulier, un polytope est un polyèdre convexe et borné.
Caractéristiques
Nomenclature
Les polyèdres sont fréquemment appelés selon le nombre de faces. La nomenclature est basée de nouveau sur le grec classique, par exemple le tétraèdre (4), pentaèdre (5), hexaèdre (6), heptaèdre (7), triacontaèdre (30) et ainsi de suite.
La page polygone contient une liste des préfixes grecs utilisés pour nommer les polygones, les polyèdres et les polytopes. Il suffit bien entendu de remplacer -gone par -èdre.
Arêtes
Les arêtes ont deux caractéristiques importantes (à moins que le polyèdre soit complexe) :
- Une arête joint simplement deux sommets.
- Une arête joint simplement deux faces.
Ces deux caractéristiques sont duales.
Caractéristique d'Euler
Soit un polyèdre convexe, on note :
- f le nombre de faces de ce dernier,
- a le nombre d'arêtes de ce dernier,
- s le nombre de sommets de ce dernier,
On peut démontrer qu'on a toujours la relation d'Euler : pour un polyèdre convexe. Ce nombre est noté
Dualité
Pour chaque polyèdre, il existe un polyèdre dual ayant des faces à la place des sommets originaux et inversement. Dans la majorité des cas, le dual peut être obtenu par le processus de réciprocité sphérique. Le dual d'un polyèdre, s'obtient en reliant les centres des faces adjacentes.
Polyèdres respectant les traditions


Un polyèdre est habituellement une forme tridimensionnelle qui se compose d'un nombre fini de faces polygonales qui sont des parties de plans; les faces se rencontrent par paires le long des arêtes qui sont des segments de droite, et les arêtes se rencontrent aux points appelés sommets. Les cubes, les prismes et les pyramides sont des exemples de polyèdres. Le polyèdre entoure un volume limité dans l'espace à trois dimensions; parfois ce volume intérieur est reconnu être une partie du polyèdre, parfois, seule la surface est reconnue.
Les polyèdres respectant les traditions incluent les cinq polyèdres convexes réguliers qu'on appelle les solides de Platon : le tétraèdre (4 faces), le cube (ou hexaèdre) (6 faces), l'octaèdre (8 faces), le dodécaèdre (12 faces) et l'icosaèdre (20 faces). Les autres polyèdres respectant les traditions sont les quatre polyèdres non-convexes réguliers (les solides de Kepler-Poinsot), les treize solides d'Archimède convexes et les 53 polyèdres uniformes restants.
Plus petit polyèdre
Un polyèdre possède au moins 4 faces, 4 sommets et 6 arêtes. Le plus petit polyèdre est le tétraèdre.
Convexité, concavité
Un polyèdre est dit être convexe si sa frontière (incluant ses faces et ses arêtes) ne se coupe pas elle-même et si le segment joignant deux points quelconques du polyèdre fait partie de ce dernier ou de son intérieur. C'est à dire, un polyèdre est convexe si toutes ses diagonales sont entièrement contenues dans son intérieur. Il est envisageable de donner une définition barycentrique d'un tel polyèdre : Soit A1, A2, , An, n points non coplanaires ; le polyèdre convexe
est la totalité des points M barycentres de : A1, A2,
, An affectés de cœfficients α1, α2,
, αn où chaque αi est positif.
Les polyèdres symétriques
La plupart des polyèdres étudiés sont fortement symétriques. Il existe diverses classes de ces polyèdres :
- Sommet uniforme : si l'ensemble des sommets sont les mêmes, au sens où pour deux sommets quelconques, il existe une symétrie du polyèdre appliquant le premier isométriquement sur le deuxième.
- Arête uniforme : si l'ensemble des arêtes sont les mêmes, au sens où pour deux arêtes quelconques, il existe une symétrie du polyèdre appliquant le premier isométriquement sur le deuxième.
- Face uniforme : si l'ensemble des faces sont les mêmes, au sens où pour deux faces quelconques, il existe une symétrie du polyèdre appliquant le premier isométriquement sur le deuxième.
- Quasi-régulier : si le polyèdre est d'arête uniforme mais pas soit de face uniforme ou de sommet uniforme.
- Semi-régulier : si le polyèdre est de sommet uniforme mais pas de face uniforme et chaque face est un polygone régulier. (c'est une des nombreuses définitions du terme, dépendant de l'auteur, qui chevauchent la catégorie quasi-régulière).
Un polyèdre est semi-régulier si ses faces sont constituées de plusieurs sortes de polygones réguliers, et que tous ses sommets sont semblables. Ainsi sont par exemple les solides d'Archimède, les prismes et les antiprismes réguliers. Le vocabulaire ne paraît pas particulièrement arrêtée. On parle quelquefois de solides semi-réguliers de la première espèce pour désigner ceux de ces solides qui sont convexes, et de solides uniformes pour le cas général. Les polyèdres de Catalan ne sont pas semi-réguliers, mais ont des faces semblables et des sommets réguliers. On dit quelquefois de tels polyèdres qu'ils sont semi-réguliers de la seconde espèce.
- Régulier : si le polyèdre est de sommet uniforme, d'arête uniforme et de face uniforme. (l'uniformité des sommets et l'uniformité des arêtes combinées implique que les faces sont régulières).
Partons d'un sommet et prenons les points localisés à une distance donnée sur chacune des arêtes. Relions ces points, nous obtenons le polygone du sommet. Si ce dernier est régulier on dit que le sommet est régulier. Un polyèdre est régulier s'il est constitué de faces toutes semblables et régulières, et que tous ses sommets sont semblables. Ils sont au nombre de neuf, classiquement répartis en deux familles :
- les cinq solides de Platon : tétraèdre, cube, octaèdre, dodécaèdre et icosaèdre réguliers. Platon considérait ces solides comme l'image de la perfection. Les mathématiques modernes rattachent ces exemples à la notion de groupe.
- les quatre polyèdres de Kepler-Poinsot, qui ne sont pas convexes.
- Uniforme : si le polyèdre est de sommet uniforme et chaque face est un polygone régulier, i. e. il est régulier ou semi-régulier.
On nomme solide uniforme un solide dont l'ensemble des faces sont régulières et l'ensemble des sommets semblables. Ainsi sont par conséquent l'ensemble des solides réguliers et semi-réguliers qui ont précédé. Ils sont en tout 75, auxquels il faut ajouter les deux familles illimitées des prismes et des antiprismes.
Bien sûr, il est facile de tordre de tels polyèdres, de telle façon qu'ils ne sont plus symétriques. Mais, quand un nom de polyèdre est donné, tel que l'icosidodécaèdre, la géométrie la plus symétrique est toujours impliquée, sauf indication contraire.
Les groupes de symétrie polyédriques sont tous groupes de points et incluent :
- T - symétrie tétraédrique chirale ; le groupe de rotation pour un tétraèdre régulier; ordre 12.
- Td - symétrie tétraédrique complète; le groupe de symétrie pour un tétraèdre régulier; ordre 24.
- Th - symétrie pyritoédrique ; ordre 24. La symétrie d'un pyritoèdre [1].
- O - symétrie octaédrique chirale ; le groupe de rotation du cube et de l'octaèdre; ordre 24.
- Oh - symétrie octaédrique complète ; le groupe de symétrie du cube et de l'octaèdre; ordre 48.
- I - symétrie icosaédrique chirale ; le groupe de rotation de l'icosaèdre et du dodécaèdre; ordre 60.
- Ih - symétrie icosaédrique complète ; le groupe de symétrie de l'icosaèdre et du dodécaèdre; ordre 120.
- Cnv - symétrie pyramidale à <i>n</i> plis
- Dnh - symétrie prismatique à <i>n</i> plis
- Dnv - symétrie antiprismatique à <i>n</i> plis
Les polyèdres à symétrie chirale n'ont pas de symétrie axiale et donc ont deux formes énantiomorphes qui sont les réflexions l'un de l'autre. Les polyèdres adoucis ont cette propriété.
Polyèdres réguliers
Un polyèdre régulier possède des faces régulières et des sommets réguliers. Le dual d'un polyèdre régulier est aussi régulier.
- Les polyèdres réguliers convexes sont aussi nommés les solides de Platon.
-
Article détaillé : solide de Platon.
- Les polyèdres réguliers étoilés sont aussi nommés les polyèdres de Kepler-Poinsot.
-
Article détaillé : solide de Kepler-Poinsot.
Polyèdres quasi-réguliers et duaux
Les polyèdres quasi-réguliers sont à faces régulières, de sommet uniforme et d'arête uniforme. Il en existe deux convexes :
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Les polyèdres duaux quasi-réguliers sont d'arête uniforme et de face uniforme . Il en existe deux convexes, en correspondance avec les deux qui ont précédé :
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Les polyèdres semi-réguliers et leurs duaux
Le terme semi-régulier est diversement défini. Une définition consiste en "des polyèdres de sommet uniforme avec deux sortes ou plus de faces polygonales". Ils sont effectivement les polyèdres uniformes qui ne sont ni réguliers, ni quasi-réguliers.
Les polyèdres convexes et leurs duaux incluent les ensembles des :
Uniforme convexe | Dual convexe | Uniforme étoilé | Dual étoilé | |
---|---|---|---|---|
Régulier | Solides de Platon | Solides de Kepler-Poinsot | ||
Quasi-régulier | Solides d'Archimède | Solides de Catalan | (pas de nom spécial) | (pas de nom spécial) |
Semi-régulier | (pas de nom spécial) | (pas de nom spécial) | ||
Prismes | Diamants | Prismes étoilés | Diamants étoilés | |
Antiprismes | Trapèzoèdres | Antiprismes étoilés | Trapèzoèdres étoilés |
Il existe aussi énormément de polyèdres uniformes non-convexes, incluant des exemples de divers sortes de prismes.
Polyèdres nobles
Un polyèdre noble est à la fois isoèdrique (faces identiques) et isogonal (de coins égaux). En plus des polyèdres réguliers, il existe énormément d'autres exemples.
Le dual d'un polyèdre noble est aussi un polyèdre noble.
Autres polyèdres à faces régulières
Faces identiques régulières
Quelques familles de polyèdres, où chaque face est un polygone de même sorte :
- Les deltaèdres ont des triangles équilatéraux pour faces.
- En ce qui concerne les polyèdres dont les faces sont toutes des carrés : il n'existe que le cube, si les faces coplanaires ne sont pas permises, même si elles sont déconnectées. Autrement, il existe aussi le résultat du collage de six cubes sur les faces d'un seul, l'ensemble des sept de la même taille; il possède 30 faces carrées (comptant pour des faces déconnectées dans le même plan comme scindé). Ceci peut être étendu à une, deux ou trois directions : nous pouvons considérer l'union d'un grand nombre arbitraire de copies de ces structures, obtenues par translations de (exprimé en tailles de cubes) (2, 0, 0), (0, 2, 0), et/ou (0, 0, 2), donc avec chaque paire adjacente ayant un cube en commun. Le résultat peut être un ensemble quelconque de cubes connectés avec les positions (a, b, c), avec les entiers a, b, c ou un au plus est pair.
- Il n'existe pas de nom spécifique pour les polyèdres qui ont l'ensemble des faces en forme de pentagones équilatéraux ou en pentagrammes. Il existe une illimitété d'entre-eux, mais uniquement un est convexe : le dodécaèdre. Le reste est assemblé par (collage) combinaisons de polyèdres réguliers décrit auparavant : le dodécaèdre, le petit dodécaèdre étoilé, le grand dodécaèdre étoilé et le grand icosaèdre.
Il n'existe pas de polyèdre dont les faces sont toutes semblables et qui sont des polygones réguliers avec six côtés ou plus car le point de rencontre de trois hexagones réguliers définit un plan. (voir polyèdre oblique illimité pour les exceptions).
Deltaèdres
Un deltaèdre est un polyèdre dont les faces sont toutes des triangles équilatéraux. Il en existe une illimitété, mais seuls huit sont convexes :
- 5 polyèdre non-uniformes convexes (5 des solides de Johnson)
- Diamant triangulaire
- Diamant pentagonal
- Disphénoïde adouci
- Prisme triangulaire triaugmenté
- Diamant carré gyroallongé
Les solides de Johnson
Norman Johnson a cherché les polyèdres non-uniformes ayant des faces régulières. En 1966, il publia une liste de 92 solides convexes, désormais connue comme les solides de Johnson, et leur donna leurs noms et leurs nombres. Il ne prouva pas qu'ils n'étaient que 92, mais il conjectura qu'ils n'y en avait pas d'autres. Victor Zalgaller en 1969 démontra que la liste de Johnson était complète.
Les autres familles de polyèdres
Les pyramides
- Les pyramides sont auto-duales.
Les stellations et les facettages
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La stellation d'un polyèdre est le processus d'expansion des faces (dans leurs plans), c'est-à-dire qu'elles se rencontrent pour former un nouveau polyèdre.
C'est la réciproque exacte du facettage qui est le processus d'enlèvement de parties d'un polyèdre sans créer de nouveau sommets quelconques. Le facettage permet d'obtenir, entre autres, de nombreux nouveaux solides semi-réguliers concaves. On construit de nouvelles faces régulières en comprenant les arêtes d'un polyèdre semi-régulier. Le plus simple est un héptaèdre construit à partir de l'octaèdre, constitué de trois faces carrées et de quatre faces triangulaires.
Troncatures
C'est l'opération qui consiste à raboter un sommet ou une arête. Elle conserve les symétries du solide.
Troncature des sommets
Cette opération permet d'obtenir sept des solides d'Archimède à partir des solides de Platon. On remarque en effet qu'en rabotant de plus en plus les arêtes d'un cube on obtient successivement le cube tronqué, le cuboctaèdre, l'octaèdre tronqué et enfin l'octaèdre. On peut aussi suivre cette série dans l'autre sens.
En partant du dodécaèdre on obtient le dodécaèdre tronqué, l'icosidodécaèdre, l'icosaèdre tronqué (qui donne sa forme au ballon de football), puis l'octaèdre.
Le tétraèdre donne le tétraèdre tronqué.
On peut appliquer cette opération au grand dodécaèdre ou au grand icosaèdre et obtenir des solides uniformes concaves.
Troncature des arêtes
À partir d'un cube, cette opération donne successivement un cuboctaèdre, puis un dodécaèdre rhombique.
À partir d'un dodécaèdre, on obtient l'icosidodécaèdre puis le triacontaèdre rhombique.
Les composés
Les composés polyèdriques sont constitués comme des composés de deux polyèdres et plus.
Ces composés partagent fréquemment les mêmes sommets que les autres polyèdres et sont fréquemment constitués par stellation. Certains sont listés dans la liste des modèles de polyèdre de Wenninger.
Les zonoèdres
Un zonoèdre est un polyèdre convexe où chaque face est un polygone avec une symétrie inverse ou, de manière équivalente, des rotations à 180°.
Généralisations de polyèdres
Le mot «polyèdre» a été utilisé pour une variété d'objets ayant des propriétés structurelles identiques aux polyèdres respectant les traditions.
Les polyèdres complexes
Un polyèdre complexe est un polyèdre qui est construit dans un espace à trois dimensions complexe. Cet espace possède six dimensions : trois dimensions réelles correspondant à l'espace ordinaire, avec une dimension imaginaire accompagnant chacune. Voir par exemple Coxeter (1974).
Les polyèdres courbés
Certains champs d'étude permettent aux polyèdres d'avoir des faces et des arêtes courbées.
Les polyèdres sphériques
La surface d'une sphère peut être divisée par des segments en des régions limitées, pour former des polyèdres sphériques. Une grande partie de la théorie des polyèdres symétriques est dérivée de manière plus pratique de cette manière.
Les polyèdres courbés remplissant l'espace
Les deux types importants sont :
- Les bulles dans les mousses et l'écume.
- Les formes remplissant l'espace utilisées dans l'architecture. Voir par exemple Pearce (1978).
Les polyèdres généraux
Plus il y a peu de temps, les mathématiques ont défini un polyèdre comme un ensemble dans un espace affine réel (ou euclidien) de dimensions quelconques n qui possède des côtés plats. Il peut être défini commen l'union d'un nombre fini de polyèdres convexes, où un polyèdre convexe est un ensemble quelconque qui est l'intersection d'un nombre fini de demi-espaces. Il peut être borné ou non-borné. Dans ce sens, un polytope est un polyèdre borné.
Tous les polyèdres respectant les traditions sont des polyèdres généraux, et en plus, il existe des exemples tels que :
- Un quadrant dans le plan. A titre d'exemple, la région du plan cartésien constitué de l'ensemble des points au-dessus de l'axe des abscisses ainsi qu'à droite de l'axe des ordonnées : { (x, y) : x ≥ 0, y ≥ 0 }. Ses côtés sont les deux axes positifs.
- Un octant dans l'espace à trois dimensions euclidien, { (x, y, z) : x ≥ 0, y ≥ 0, z ≥ 0 }.
- Un prisme d'extension illimitée. A titre d'exemple, un prisme carré doublement illimité dans l'espace tridimensionnel, constitué d'un carré dans le plan xy balayé le long de l'axe z : { (x, y, z) : 0 ≤ x ≤ 1, 0 ≤ y ≤ 1 }.
- Chaque cellule dans un pavage de Voronoï est un polyèdre convexe. Dans le pavage de Voronoï d'un ensemble S, la cellule A correspondante à un point c∈S est borné (donc un polyèdre respectant les traditions) quand c est positionné dans l'intérieur de l'enveloppe convexe de S, et autrement (quand c est positionné sur la frontière de l'enveloppe convexe de S) A est non-borné.
Notes et références
- ↑ L'orthographe erronée "polyhèdre" est un anglicisme.
Bibliographie
- Guy Le Berre, L'évasion des polyèdres, Mathématières Quimper, (2006), ISBN 2-9526355-0-1
- Michèle Minguin-Debray, L'atelier des polyèdres, ACL-les Éd. du Kangourou (2001), ISBN 2-87694-085-X
- Louis Joly, Les polyèdres réguliers, semi-réguliers et composés, Blanchard (1992), ISBN 2-85367-049-X
- Les dossiers du PLOT, Polyèdres dans l'espace, APMEP (mars 1987)
- Magnus J. Wenninger, Dual Models, Cambridge University Press (1983), ISBN 0-521-24524-9
Liens externes
- A. Javary, Traité de géométrie descriptive, 1881 (sur Gallica) : La ligne droite, le plan, les polyèdres
- Applet Java de projection de polytopes 4D dans l'espace 3D (en anglais)
- Pages particulièrement complètes, en français, avec des applets LiveGraphics3D
- L'encyclopédie des polyèdres, en anglais
- Polyèdres réguliers et étoilés avec des applets Java LiveGraphics3D
- sur les solides de Kepler-Poinsot
- Polygones, polyèdres et polytopes (page du site Mathcurve. com)
- Le jardin des polyèdres
- Tous les polyèdres... ou presque
- Dodécaèdre, math et ...
- Un logiciel servant à construire des polyèdres non convexes
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